Cinq trucs d’une maman solo de famille nombreuse
Tout servir à table
Au lieu de préparer une assiette à chacun, Sandra Griffin met tout sur la table et laisse les enfants (sauf le bébé !) se servir. « J’utilise cette technique depuis six mois et ça a changé ma vie, témoigne-t-elle. Je mets, par exemple, le pâté chinois sur un sous-plat, directement sur la table, avec une assiette de crudités, un bol de salade, la vinaigrette, le pichet d’eau et les verres. Comme ça, on s’assoit et on ne se relève plus. »
Cela rejoint les recommandations du gouvernement du Québec, qui conseille aux familles de partager les responsabilités alimentaires. Les parents déterminent le lieu, le moment des repas et les aliments servis, tandis que les enfants choisissent les quantités, selon leur appétit. « Quand on laisse le contrôle aux enfants, on se rend compte qu’ils finissent par se composer des repas équilibrés », soutient Sandra Griffin.
Préparer des repas tout-en-un
« Avec une grosse famille, c’est plus difficile de préparer des petits mets individuels, constate Sandra Griffin. C’est long à faire et ça coûte très cher le repas. » Au lieu de servir des filets de poisson, la nutritionniste suggère, par exemple, de préparer une casserole gratinée avec un étage de pommes de terre, un étage de sole, de la béchamel et des épinards.
« Ma belle-mère, qui a eu six enfants, dit d’étirer la protéine, illustre la nutritionniste. Un poulet rôti ne nourrit pas une famille de six enfants. Avec le même poulet, on fait un riz frit ou un macaroni avec des légumes. » C’est nutritif, surtout si on utilise du riz ou des pâtes à grains entiers et qu’on met l’accent sur les légumes.
Offrir soupe et crudités en entrée
« C’est très traditionnel, au Québec, de servir une soupe en entrée des repas, rappelle Sandra Griffin. Mes grands-parents servaient un petit bol de soupe, souvent faite avec des légumes-racines. Ça permet de diminuer la portion de viande qu’on mange, parce que ça bouche un petit trou dès le départ. » En été, on peut plutôt offrir des crudités, une salade ou un potage froid, comme un gaspacho ou un velouté de courgettes.
Avoir des ustensiles en double
« Sans avoir tout en double, avoir les bons outils en quantité suffisante facilite l’aide en cuisine, constate Sandra Griffin. Il est bon d’avoir suffisamment de bols, de plaques de cuisson et de couteaux pour pouvoir cuisiner à plusieurs. » Avoir deux économes permet d’éplucher une grosse quantité de légumes à deux, ce qui est moins lassant que seul. Posséder deux cuillères à crème glacée permet à deux enfants de verser le mélange à muffins dans les moules, sans trop de dégâts.
Cuisiner en double
« C’est interdit de faire seulement 12 muffins, tranche Sandra Griffin. C’est une perte de temps ! Tu sors toute la vaisselle, tous les ingrédients, alors fais au moins 24 muffins. » Les muffins, faut-il le rappeler, se conservent bien au congélateur. Pareil pour bien d’autres recettes, qu’il vaut mieux cuisiner en double, quitte à avoir des restes pour les lunchs.